Enfant de la balle…

street-football

"As far back as I can remember, I always wanted to be a gangster." Voix off, Ray Liotta claque le coffre d'une Pontiac Grand Prix 1968. Gros plan. Générique. Goodfellas. Des histoires comme celle-ci, on en connait tous : le gamin mi-surdoué, mi-singe savant qui a des prédispositions artistiques/athlétiques/intellectuelles/criminelles et qui finit par devenir une vedette dans sa discipline. Ça et le môme qui reçoit une raquette de tennis à 3 ans et devient numéro un mondial à 20. Ça me fascine. Moi, j'ai jamais su ce que je voulais faire. Entre la première fois où on me l'a demandé et hier, j'ai dû avoir autant de réponses différentes qu'il y a de "fuck" dans le film de Scorsese. J'ai même demandé à ma mère si c'était un métier, voleur...

Et puis un jour, j'ai découvert le foot. Vous vous dites que j'aurais mieux fait de me casser une jambe ce jour-là. C'est pas forcément faux... Enfin bref, je pensais pas à en faire mon métier ou quoi que ce soit, mais c'est une passion qui est restée et quelque part, quand j'ai shooté dans mon premier ballon Corner, je le savais pas encore, mais je venais de prendre perpète...

Les premiers émois, ça remonte à l'école élémentaire. Je fais connaissance avec celui qu'allait devenir mon meilleur pote, Victor. Mon BFF : 20 ans qu'on se connait... On s'ennuie déjà en classe alors on attend impatiemment la récré pour pouvoir taper dans le ballon. Et pas n'importe lequel : le ballon Corner susmentionné ! Un ballon de plage en plastique à trajectoire variable en fait. Comme le Jabulani. Sauf que le championnat de la cour de récré, c'est pas exactement la Coupe du monde. Presque.
Personne veut aller aux buts, tout le monde joue en attaque. On slalome entre les platanes pour envoyer des mines vers l'espace délimité par deux manteaux roulés en boule. Sauf que le plus souvent, les ballons finissaient "perchés" ou par-dessus le grand portail, directement dans la rue, parfois sous les roues des voitures. Ça mettait un terme à la partie et fallait attendre le lendemain pour le récupérer ou en racheter un autre. Ça nous coutait 10 francs chaque fois, donc j'ai pas besoin de vous dire où passait notre argent de poche... L'avantage c'est qu'on avait une librairie juste en face qui en vendait. L'école primaire ça a duré 5 ans, j'ose même pas imaginer la taille de la villa que le libraire de l'époque a dû s'acheter grâce à nous...

Septembre 94, c'est le collège. Je regarde peu le foot à la télé à l'époque. J'ai vaguement suivi le Mondial et je me souviens juste des Brésiliens, de la célébration de but de Bebeto qui balance ses bras. On change d'établissement, on monte en grade, et pourtant on se retrouve d'abord à jouer dans les couloirs avec des boulettes de papier scotchées. Puis deux fois par jour, aux récrés du matin (10h10-10h20) et de l'après-midi (15h25-15h35), on se fait un mini-championnat dans la cour. Balle de tennis, 2 contre 2, Victor dans les buts. Il y a Angelo, Hamed et Laurent. Hamed joue avec moi et Victor tient sérieusement ses cages et surtout les comptes. Pas d'arbre au milieu de la cour, mais des espèces de douves avec des rambardes à barreaux comme garde-fous. Les saisons passent au rythme des descentes dans le fossé pour aller récupérer les balles de tennis passées au travers des barreaux en essayant de pas se faire repérer par les pions qui veillent...

On profite des cours de gym et des "cycles foot" pour taper le vrai ballon sur un vrai grand terrain. Enfin ! Comme si c'était le point d'orgue de tout depuis la cour de la primaire... Je commence à plus m'intéresser à tout ça : je vis l'Euro 96, même si je suis dans l'avion et que c'est le pilote qui nous informe du score de la demi entre la France et les Tchèques.

Le 18 avril 1998, je suis à Auxerre avec les parents. C'est jour de match : Auxerre-Marseille. Bien calé en tribune, je regarde d'un œil le match, fasciné par les supporters visiteurs et par le caractère de cet OM qui a pourtant perdu. C'est le coup de foudre, je m'en remettrai pas.

Quelques mois après, la France est championne de son mondial. Je l'avais dit à mon pote Rémi : "J'attends après la Coupe du monde pour avoir l'étoile sur le maillot..." Je passe mon brevet pendant la compète et je reçois le bulletin d'un jeu-concours : "quelle équipe finira meilleure attaque du tournoi et combien de buts marquera-t-elle ?" Je gribouille machinalement "France, 15." sans renvoyer le bulletin. Avant la finale, la France est à 12 buts et je me dis que j'ai exagéré : il faudrait mettre 3 buts aux Brésiliens (ceux de 94). La suite, vous la connaissez... Je suis aux Antilles pour la finale, super souvenir. Ça plus les deux matchs que j'ai pu suivre en tribune pour un prix qui ferait sourire aujourd'hui (Roumanie/Tunisie et le 1/4 France/Italie). Je m'offre le maillot avec l'étoile floqué à mon nom. Il est trop grand pour moi, mais je m'en fous, je suis heureux : j'ai mon brevet et je rentre au lycée...

Les Bleus remettent ça en 2000. C'est le dernier été avant la Terminale et le bac. Je joue toujours avec Victor dès qu'on a un moment. Il progresse, moi aussi. On joue souvent contre des mecs plus âgés et on s'en sort pas (trop) mal. Il a des réflexes énormes, et j'utilise ma pointe de vitesse comme ce joueur, Thierry Henry, que j'essaie d'imiter. Je lui ressemble physiquement en plus. J'ai gagné un surnom pour la suite. Je chope le bac en touriste (10,5) en 2001 et je décolle pour la fac. Victor a choisi la prépa et m'invitera à jouer plusieurs matchs contre ses nouveaux collègues. Mes premiers matchs à 11. C'est mieux que bien. On veut recommencer, régulièrement, mais faudra attendre quelques années...

Rentrée 2007, on décide de sauter le pas et de "faire du club". Mail envoyé à toutes les équipes du quartier : "Gardien de but et attaquant cherchent club pour la saison". Ce sera Batignolles finalement, et son ambiance Club Med avec Guillaume en GO. Au départ, je suis paumé sur le terrain, j'écoute les conseils de Victor et je finis par me sentir tellement bien en attaque que je suis repositionné... en défense en milieu de saison. Je me débrouille comme je peux, mais j'ai le frisson chaque vendredi soir et c'est ce que je voulais. Ça fait 4 ans que ça dure au moment où j'écris et j'ai même ouvert un blog pour raconter les exploits de l'équipe. Attaché de presse officieux, vendangeur officiel, j'ai fini par trouver ma place...

J'aime le foot. Je crois pas l'avoir choisi, je suis tombé dedans. J'en ai une conception perso bien arrêtée, un peu romantique, un peu vieux con, mais c'est la mienne. J'ai perdu quelqu'un de cher le matin d'un match, j'ai quand même été jouer pour lui et pour pas cogiter. J'ai scoré deux fois. Je me suis effondré au coup de sifflet final dans la pénombre avant que Victor vienne me réconforter.

Le foot m'a sauvé. Au moins ce soir-là...

38 thoughts on “Enfant de la balle…”

  1. salùùùt Jùlien Je pense Que vous êtes le champion de Tout le monde veux prendre sa place Si vous voulez bien Je veux Qu'on sois amis et Si possible on reste en contacte :)
    ps: J'adore votre blog

  2. Beau champion en effet, à tous les niveaux, mais qui semble extrêmement difficile en matière de choix de copine...
    Critères de dingue ? Perfectionniste ?
    Julien, si vous cherchez trop La Belle au bois dormant, vous ne la trouverez jamais... et c'est parfois tout aussi bien.
    Vous êtes un malin et je ne serais pas étonnée si le jeu de Nagui représentait un CV fort bien amené, des plus originaux (matez la bête, le sourire d'enfer et le contenu du cerveau).
    Me trompe-je ?
    Allez va, vous trouverez un bon vrai job, c'est certain.

  3. @Zahra : Merci, c'est très gentil à vous !
    @Maryse : Merci ! Je suis exigeant, c'est certain. Quant à cette opportunité, si elle n'était pas préméditée, c'eût été dommage de ne pas la saisir !

    Merci à toutes les 2 pour vos vœux !

  4. bravo Julien, ce blog fait sentir en vous la passion et l enthousiasme respect ;)

  5. bon je crois que c'est le seul terrain sur lequel je ne te suivrai pas ... j'aime le sport en général mais pas tous ... et surtout pas le foot ... bah de toute façon faut bien que je me fasse une raison : je suis trop vieille pour toi !!!! :/

  6. @Anonyme : merci pour la visite et le petit mot :)
    @Lara : j'essaie de faire évoluer les avis tranchés sur ce sport. Je trouve qu'il véhicule des choses très belles. D'autres moins, certes, et malheureusement on s'attarde surtout sur elles...

  7. Vraiment bien écrit cet article. J'ai eu l'occasion de me retrouver une vingtaine d'années en arrière, dans la cour de récréation en train de jouer avec mes copains que ce soit balle au prisonnier, foot, basket... J'ai adoré "Personne veut aller aux buts, tout le monde joue en attaque. On slalome entre les platanes pour envoyer des mines vers l'espace délimité par deux manteaux roulés en boule." C'était vraiment ça, et c'était chouette.

  8. Très joliement (oui je sais il n'y a pas de "e" après le "i" mais c'est plus joli comme ça na?) écrit, ça donnerai presqu'envie d'aimer le foot!
    Remarquable champion, finalement vous êtes tous les jours dans mon salon! Pas mal quand même....
    Bonne continuation
    M

  9. Merci "M" !

    Oh, j'accepte avec plaisir la licence poétique, en étant moi-même un grand adepte. Et puis le 2è "e" se sentira moins seul :)

  10. le foot, ma passion aussi (je ne joue pas, bien malheureusement), mais j'adore ça!! et je peux tout à fait te comprendre. Moi, je suis tombée dedans grâce à mon père, quand j'avais 12 ans (j'en ai 23 aujourd'hui), et depuis, je ne loupe pas beaucoup de matchs (ce qui me vaut les critiques de mes amies, pas des mecs...). Enfin bref, le football fait partie de ma vie, comme il fait partie de la tienne, et ce n'est pas une tare....

  11. Merci Charlotte ! J'ai quand même "ralenti" avec les années et je pense que tu connaitras ça aussi. Parce qu'on finit par se rendre compte que l'on s'intéresse à un "monde" qui ne s'intéresse à rien. Et au final, c'est vraiment sa propre pratique qui (re)devient le moteur de cette passion...

  12. En tant que maîtresse d'école, j'ai chaque année 4 ou 5 " footeux" dans ma classe qui, à toutes les récrés de tous les jours d'école jouent au foot...et chaque partie est comme une coupe du monde!!! J'en ai même un cette année qui jouait et faisait les coms à la Thierry Roland, c'était excellent! Alors, quand la principale du collège qui les accueillera à la rentrée leur a dit que dans la cour de leur nouvel établissement, les jeux de ballon étaient interdits, je les ai vus se tasser de 10 cm sur leur chaise...

  13. Mon coup de foudre pour le foot date aussi de 1998 - le 12 juillet précisément. Coup de foudre tardif puisque, à l’époque, j’avais 40 ans et des poussières (à ma décharge, je viens d’une contrée où le hockey est roi – puisse-t-il être un jour détrôné par ce qu’on nomme ici le ‘soccer’).
    Au plaisir de vous lire encore longtemps!
    Manon

  14. @Chantal : merci pour ce témoignage "de l'autre côté de la barrière". En revanche, quelle tristesse d'interdire les jeux de ballons, ce serait comme interdire de rêver...

    @Manon : des poussières d'étoile alors vu les circonstances :)

  15. Ce texte est superbement bien écrit... il nous laisse imaginer la scène ! Certes vous étiez un vendangeur officiel, autant maintenant vous êtes un magnifique gribouilleur (je pense avoir suffisamment parcouru votre blog pour le dire).

    Je peux également confirmer que le véritable moteur d'une passion est sa propre pratique car je l'ai vécue avec le basket, mon sport fétiche depuis une quinzaine d'années. Cependant à cause de mes études j'ai dû arrêter qqs années et je n'avais plus vraiment envie d'aller voir les matchs de l'équipe pro de mon club, or depuis que j'ai repris en diminuant tout de même la fréquence des entraînements, je trouve que je prends plus de plaisir à aller voir un match...

    Continuez à laisser parler votre imagination... ça vaut le coup de faire un détour par votre blog :)

  16. 67 victoires !!! Pas au foot, mais chez Nagui, comme quoi, un footballeur peut aussi avoir une tête bien pleine, une jolie tête en plus !!
    Bravo pour votre parcours :)

  17. Salut Julien,

    Martiniquais, journaliste et (ex-)passionné de foot.
    Nous avons quelques points communs. Je les ai vécus vingt ans plus tôt que toi. La différence est d'importance, elle s'appelle l'avenir...
    Ce samedi, tu as perdu ton titre chez Nagui.
    Depuis quelque temps, je sentais une forme de lassitude, une envie de passer à autre chose. 70 victoires, ça fait trois ou quatre semaines d'enregistrement, et ça finit par user un doux rêveur. La monotonie, tu vois...
    J'ai apprécié ton parcours et ta personnalité. Une perception favorable confirmée par mes premières lectures sur ton blog que j'ai découvert aujourd'hui. Je suis définitivement convaincu que tu vas tracer ta route. Peut-être plus comme écrivain que comme journaliste. Mais je sais qu'on entendra encore parler de toi, poor lonesome cow-boy.

    Confraternellement.

    Jean-Marc

  18. Bonjour Julien. J'ai adoré ces quelques semaines où vous veniez nous rejoindre tous les jours, à l'heure du déjeuner. Je suis triste aujourd'hui, parce que je n'aurais plus ce petit bonheur. Pour me consoler, je suis venue faire un tour sur votre blog, et je retrouve le sourire parce que je découvre que vous lire est aussi plaisant que vous écouter (et vous regarder ;)). Je ne vous ferai pas plus de compliments, parce qu'il faut absolument que vous restiez tel que vous êtes, et je ne voudrais pas que vos chevilles ou votre tête enflent. Je vous dirai juste que je vais souvent venir vous lire, pour le plaisir. Je vous souhaite plein de bonnes choses, Julien. Merci.

  19. Cher Julien!
    Quelle tristesse en ce jour de te voir quitter ce fauteuil rouge que tu occupais tellement bien...
    Quelle tristesse de devoir réapprendre à voir défiler des champions sans charisme, ni charme...
    Quelle tristesse de se dire qu'on ne verra plus ton sourire, véritable rayon de soleil, chaque midi à la télé...
    Les larmes aux yeux, mais le sourire aux lèvres de savoir qu'il est possible de te suivre encore, pendant un petit moment ou pour longtemps, grâce à ce blog formidable!
    Je te remercie pour ces semaines passées, un peu, avec toi!
    Laurie.

  20. Bonjour Julien,

    Bravo pour ton parcours. J'ai vraiment apprécié ta personnalité, ta bonne humeur, ton joli sourire, et surtout ta modestie.
    Je te souhaite beaucoup de bonnes choses dans ta vie, tu mérite tout le bonheur du monde.

    Hanene. Merci!

  21. Bonjour Julien,
    Effectivement je reste jusqu'à la fin des génériques
    et le film d'un enfant de la balle m'a fait voyager avec autant de bonheur et d'imagination que les nuages que l'on observaient allongés dans l'herbe en culottes courtes.
    je change de salle pour suivre les récits d'un Blog souriant.

  22. @CREAGOSSE : Merci ! C'est un peu ma croisade, faire changer d'avis sur le football (et certains footeux), le faire apprécier à ceux qui le détestent grâce aux aspects que l'on occulte, volontairement ou non. J'apprécie d'autant plus votre compliment !

    @Jean-Marc : Ex-passionné ? Il est vrai que le retour de vacances (tout ce qui a été diffusé à partir du 2 septembre) a été difficile. Je me suis laissé gagner par la lassitude comme tu le dis. Merci pour ton joli message en tout cas et pour tes vœux !

    @Patricia : Judicieuse attention ! Pendant le jeu, j'avais le cadre de la loge à passer qui m'empêchait d'attraper le melon, mais désormais, je n'ai plus ce garde-fou alors je vous remercie de votre prévenance ! Trêve de plaisanteries, merci infiniment !

    @Laurie : Merci beaucoup ! Je compte bien me servir du blog pour réparer cette injustice terrible qui est que vous me voyiez pendant l'émission alors que moi, non. J'espère pouvoir mieux vous connaitre à travers ces échanges :)

    @Hanene : Merci, c'est vraiment très gentil !

    @Guy : Rien à ajouter à part merci !

  23. C'était comme un rendez-vous d'amis de se retrouver tous les jours et j'avoue que j'ai une dent contre l'ange Gabriel qui nous a tous lâchés ce jour là et en plus je n'étais pas là, heureusement j'ai pu revoir cela sur pluzz. Maintenant je vais vous retrouver sur ce très beau blog que je vais ajouter à mes favoris. Je n'aimais pas le foot, mais des petis fils joueurs et votre point de vue vont réussir à me faire changer d'avis.
    Bon vent dans votre vie
    Nadyne

  24. Que ça fait du bien de "voir" une belle personne (je ne parle pas du physique.....quoique sur un malenetendu....), Quelqu'un qui réchauffe les âmes par un sourire, une délicatesse apparente et une humilité naturelle...Stop ! Car les chevilles vont être trop lourdes pour jouer à la baballe (bah oui, j'aime pas pas le f... le hand est ma passion à moi!).
    Je voulais juste moi aussi, te dire MERCI , pour avoir rayonné dans mon quotidien....
    J'espère pouvoir te lire encore sur ce blog ou ailleurs.....
    Leyna.

  25. Bonjour Julien .
    Je pense que vos parents doivent être très fiers d'avoir un enfants tel que vous!! Je pense que vous arriverez à trouver du travail facilement . Je vous souhaite bon courage !!!
    Une grand-mère ,fière de ses enfants et de ses petits enfants !!!
    lol.

  26. Trés bel article, j'aime beaucoup votre blog ! Je m'identifie beaucoup à votre phrase "Moi, j'ai jamais su ce que je voulais faire. Entre la première fois où on me l'a demandé et hier, j'ai dû avoir autant de réponses différentes qu'il y a de "fuck" dans le film de Scorsese." qui est désormais culte pour moi...
    Merci de manier si bien la plume, ça fait croire en l'homme !

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