Cahiers de cinéma - Entrée #3…

War Horse (Cheval de Guerre) (2011) de Steven Spielberg
La Guerre de Steven
TROIS P’TITS CHATS, TROIS P’TITS CHATS, TROIS P’TITS CHATS-CHATS-CHATS, CHAPEAU D’PAILLE, CHAPEAU D’PAILLE, CHAPEAU D’PAILLE-PAILLE-PAILLE, PAILLASSON, PAILLASSON, PAILLASSON-SON-SON, SOMNAMBULE, SOMNAMBULE, SOMNAMBULE-BULE-BULE, BULOTIN, BULOTIN, BULOTIN-TIN-TIN, TINTAMARRE, TINTAMARRE, TINTAMARRE-MARRE-MARRE, MARABOUT, MARABOUT, MARABOUT-BOUT-BOUT, BOUT D’FICELLE, BOUT D’FICELLE, BOUT D’FICELLE-CELLE-CELLE, SELLE DE C’HVAL, SELLE DE CH’VAL, SELLE DE CH’VAL-CH’VAL-CH’VAL, CH’VAL DE GUERRE, CH’VAL DE GUERRE, CH’VAL DE GUERRE-GUERRE-GUERRE…

War-Horse-poster

 
Chronicle (2012) de Josh Trank
“Chronique de la Guerre de Boloss”
Après avoir vu le teaser plutôt bien fichu et suffisamment retors, j’ai eu envie de découvrir cette n-ième histoire de super-pouvoirs qui promettait un traitement proche de celui de Cloverfield, petit classique perso. Pour l’originalité, on repassera vu le profil des 3 personnages principaux : Andrew, sosie de DiCaprio jeune, solitaire et torturé, Matt, beau gosse philosophe, superficiel mais pas tant que ça, et Steve, black à grande gueule et attentif à son look. Mouais… La volonté étant de titiller Marvel avec 15M$ de budget. Et Chronicle se démarque assez vite : on comprend qu’on a affaire à des super-zéros plutôt qu’a des super-héros. Pourquoi pas… Seulement voilà, le parti-pris de raconter cette histoire via les images d’une caméra amateur est abandonné/exagéré très tôt et c’est là que j’ai commencé à décrocher. Sans compter que dès lors, il n’y a plus aucune limite et le film ne se refuse plus rien (notamment sur l’évolution des pouvoirs). On est dans la surenchère constante et au milieu d’un vaste n’importe quoi. Et mine de rien, l’heure vingt se fait sentir.
Pour une œuvre qui souhaitait se démarquer des blockbusters l’ayant précédée, c’est loupé : mal écrit, incohérent dans ses intentions… Elle vient échouer dans les grandes largeurs et gagner sa place dans le caveau surpeuplé des films – aux moyens certes plus conséquents – du genre. Chronicle semble calibré pour plaire à la nouvelle génération et ce n’est pas un hasard si sur son affiche épurée, en plus du titre et de la taglineWhat are you capable of?”, on retrouve l’adresse de la page Facebook officielle et le hashtag Twitter. Remplacez les pouvoirs par une pulvérisation de déodorant et ça ne jurerait pas avec une pub Axe de 80 minutes…
 Chronicle Poster


2 Days in New York (2011) de Julie Delpy
“FACEPALM”
Toutes mes félicitations à Julie Delpy d’avoir osé réaliser en 2012 une comédie bobo dont le principal ressort est l’anglais approximatif de franchouillards (parisiens) insupportables, d’avoir annihilé le potentiel comique de Chris Rock, d’avoir produit l’heure et demie la moins drôle de l’histoire en attendant une comédie musicale sur les équations différentielles, d’avoir mis à l’épreuve mon principe de ne jamais quitter la salle au milieu d’un film, de m’avoir fait souhaiter devenir sourd pour ne pas entendre certaines “vannes”, d’avoir redéfini le zéro absolu de la réalisation, et surtout d’avoir rendu 2 jours à New York encore moins sexy que 2 ans à Pantin… Faire de bons films, ça n’a pas de prix. Pour tout le reste, il y a Julie Delpy !

2 days in ny-1

8 thoughts on “Cahiers de cinéma - Entrée #3…”

  1. Si 2 Days in New York est du même calibre que 2 Days in Paris, je compatis.
    (Hey, une comédie musicale sur les équations différentielles, ce serait cool.)

  2. Et bien disons que je suis étonné que l'Office du tourisme de Paris n'ait pas attaqué Julie Delpy en justice. (Ou alors on ne connait pas les mêmes parisiens.)

  3. Après avoir vu 2 Days in Paris, je dois dire que je le trouve très largement supérieur à son homologue new-yorkais. Le personnage d'Adam Goldberg est bien plus intéressant que celui de Chris Rock (qui est "castré" par le scénario) et même si certaines scènes sont communes aux deux films, que le running gag du chauffeur de taxi est un poil agaçant et les personnages globalement archétypaux, il se suit avec beaucoup plus de plaisir et est franchement drôle pour le coup !

  4. Pas du tout d'accord! super film c'est bien de pouvoir découvrir Chris Rock autrement que dans un rôle comique et puis vivre à NY c'est pas si sexy que ça(je sais de quoi je parle j'y suis depuis deux ans!!)Dans son film elle n'a pas laissé la ville prendre le premier rôle comme font bcp de réalisateur , elle a simplement montré des endroits fréquentés par les new-yorkais lambda et puis malheureusement pour nous beaucoup de français parlent anglais comme ça même si on ne veut pas toujours l'admettre ou alors dès qu'ils disent une phrase on dirait les paroles d'une chanson de Beyoncé ou des beatles , son film c'est parfois un peu un miroir....

  5. Bonjour "Anonyme",

    Merci pour votre réaction !

    Ce que vous évoquez m'a vraiment gêné car je trouve que Chris Rock et a fortiori après avoir vu la prestation d'Adam Goldberg dans 2 Days in Paris est très mal utilisé. Alors contre-emploi ou pas, je ne sais pas, mais il a l'air encore plus paumé que son personnage... Et à mes yeux, ça ne fonctionne pas.

    J'ai bien compris aussi la volonté de ne pas sublimer la ville, mais de là à la cacher ainsi (le film aurait pu être tourné en studio à Montreuil à ce niveau-là) alors qu'elle figure dans le titre du film.

    Je sais aussi que nous ne sommes pas forcément les possesseurs du meilleur accent anglais qui soit, mais utiliser ce constat comme ressort comique en 2012, je trouve ça régressif au possible (même constat pour Hollywoo et autres).

    Je suis curieux de savoir dans quel coin de la ville vous vivez et les choses qui vous chagrinent pour être si "réservé" sur son attrait...

  6. Je suis en train de parcourir ton blog à rebours et, après avoir lu cet article, je ne pouvais que me demander : pour torturer quelqu'un, tu serais plutôt Marsupilami ou 2 days in New-York? ;)

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