Cahier de Mondial – Entrée #20 : “Réglé comme une horloge…”

Le 1er juillet, c’est la Journée Internationale du reggae. Très bien, mais il y a 30 jours au mois de juin, on pouvait pas s’arranger ? C’est également le jour de naissance de George Sand, l’occasion de rendre un vibrant hommage à tous les boulangers qui se lèvent aux aurores afin de nous fabriquer du pain… La transition est toute trouvée pour parler du Messi qui maitrise cependant davantage la multiplication des buts que celle des pains, sans pour autant se lever à pas d’heure. Bien au contraire, le lutin argentin joue à son rythme et décide quand bon lui semble du sort des matchs. Il l’a encore fait face à la Suisse, sortant de sa boite à 2 minutes de la fin de la prolongation, réglé comme une horloge sur son fuseau horaire perso. Dans le dernier des huitièmes de finale, la rencontre sponsorisée par les diététiciens entre frites et burgers a tourné à l’avantage des Belges qui ont écarté le Team USA. Bien fait, fallait pas rebaptiser ça freedom fries

ARGENTINE 1-0 SUISSE (AP) / DI MARÍA 118’

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C’est lui qui décide quand il faut plier les bagages et s’en aller !” Je n’ai pas la citation exacte, mais c’est en substance le commentaire qu’a inspiré à Omar da Fonseca l’action de Messi en toute fin de prolongation. Au bout d’une percée irrésistible, il décale parfaitement Di María plutôt que d’aller finir tout seul (“il abandonne les droits d’auteur”). L’ailier du Real ajuste parfaitement son intérieur du gauche et envoie le ballon hors de portée de Benaglio.

La Suisse aura une occasion invraisemblable de revenir : Džemaili reprend un centre de la tête sur le poteau d’un Romero battu. Le ballon lui revient sur le genou, mais son réflexe est insuffisant pour cadrer et scorer.

Dès lors, on se dit qu’il ne peut plus rien arriver à cette Argentine, pas avec les 247 signes de croix de Lavezzi avant l’ultime coup-franc obtenu par Shaqiri quasiment sur la ligne de la surface de réparation et frappé dans le mur. Shaqiri, à moitié dans ton lit, mais intégralement dans l’avion.

BELGIQUE 2-1 USA (AP) / DE BRUYNE 93’, LUKAKU 105’, GREEN 107’

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Au lieu de nous gonfler avec des films idiots sur des super-héros dont on se contrefout, Marvel devrait mettre en chantier le biopic de Tim Howard. Le potentiel de ce projet est infini, comme la capacité à repousser les assauts belges du portier américain (15 arrêts en 120 minutes, record en la matière depuis que l’on mesure ce genre de statistique – 1966). Du moins le croyait-on : sur la 32è tentative des Diables rouges, à l’aube de la première période de prolongation, il a dû s’incliner sur un tir parfaitement croisé de Kevin De Bruyne. De Bruyne marque et en face, ça pleure à verse. Lukaku, servi par ce diable de De Bruyne, doublera la mise, puis Green le bien nommé redonnera un soupçon d’espoir à sa sélection à un petit quart d’heure de la fin. Espoir vain, les Belges ont fermé la baraque à frites.

La rencontre a été perturbée par un plaisantin italien ayant fait irruption sur la pelouse avant d’être gentiment invité à quitter l’enceinte par le service d’ordre. Il avait eu le temps de faire un tour presque complet au point qu’on se demande s’il n’est pas resté plus longtemps sur le terrain que ses compatriotes de la squadra azzura à ce Mondial…

Enfin, je voudrais adresser un message personnel à quelqu’un qui se reconnaitra : Dear Mr. President, it’s called football, not soccer. At least now you have time to practice. Bisous. Julien

À tantão…

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