Péloches de juin...

Transformers: Dark of the Moon

Transformers: Dark of the Moon (Transformers 3 : la Face Cachée de la Lune) (2011) de Michael Bay
"Con comme la Lune..."
Stupidité abyssale : check. Humour indigent : check. Patriotisme indigeste : check. Effets spéciaux démentiels : check. 3D superbe : check. Just another Michel Baie movie... Sauf qu'il a décidé de couper toute scène d'action excédant 30 secondes, tuant par là même la plupart des morceaux de bravoure (il en reste quelques-uns : ouf !) Y a pire que les gosses qui font des conneries : ceux qui ne les assument pas...

Kung Fu Panda 2

Kung Fu Panda 2 (2011) de Jennifer Yuh
"Contes de mon Père l'Oye"
C'est très certainement la seule fois de ma vie où je dirai du bien d'un film qui réunit Jack Black et Seth Rogen. Finalement, quand on ne voit pas leur tronche, ça va beaucoup mieux. Et ça va même très bien, car cette suite tient toutes ses promesses et bien plus : excellente 3D, séquences d'action ahurissantes, et humour omniprésent venant désamorcer toute scène qui se voudrait trop sérieuse. Quoi qu'en dise votre thermomètre, l'été est bien là !

The Debt

The Debt (L'Affaire Rachel Singer) (2011) de John Madden
"Votre mission, si toutefois vous l'acceptez..."
N'est pas Spielberg qui veut, et monsieur Madden l'a certainement appris à ses dépens. Le film est un sous-sous-sous-sous-Munich construit comme un épisode de Mission: Impossible. Distrayant mais oubliable. J'étais prêt à vous dire que l'ensemble était cousu de fil blanc, mais le réalisateur m'a devancé en filmant son personnage principal, Rachel Singer, derrière une machine à coudre. Une private joke qui mérite toutes les indulgences...

Balada Triste de Trompeta

Balada Triste de Trompeta (Balada Triste) (2010) d'Álex de la Iglesia
"Il a avalé la trompette !"
La drogue, c'est mal ! Visiblement Alexandre de l’Église a fait l'école buissonnière le jour de la prévention. Résultat : sa triste ballade est une œuvre bancale qui commence pourtant très bien. Mais chassez le Grand Guignol, et il revient sous le chapiteau. La surenchère de burlesque/gore/n'importe quoi qu'est la deuxième moitié du film finit par lasser et agacer : les blagues les plus courtes sont toujours les meilleures !

Blue Valentine

Blue Valentine (2010) de Derek Cianfrance
"Les maux bleus"
C'est le pendant adulte de (500) days of summer, la version Jack Daniel's quoi... Alors oui, c'est très bien, oui, les acteurs sont trop géniaux, et la narration avec les deux époques qui se croisent et se recroisent pour finir par se répondre est très réussie. Au passage, c'est sûrement le plus beau générique de fin de l'année 2011. Tant qu'à faire... Quand il se terminera, vous regarderez longuement votre partenaire parce que mine de rien, cette histoire, ça pourrait bien être la vôtre...

Omar m'a tuer

Omar m'a tuer (2011) de Roschdy Zem
"Faites sortir Roschdy Zem"
Ok, Sami Bouajila est parfait, mais le tout ressemble un peu trop à Faites entrer l'accusé. Au cinoche, ça fait désordre... Et puis on n'a même pas le droit à un plan de Roschdy qui remonte le col de sa veste en cuir à la fin. Paie ton injustice !

Beginners

Beginners (2010) de Mike Mills
"People like us, half of them think it will never work out. The other half believe in magic."
Le film est bourré de tics indé, de quoi faire bouillir la twittosphère des censeurs. Et pourtant, mis à part quelques longueurs, il est très agréable à suivre. La faute à son casting attachant, et aux quelques trouvailles (la rencontre entre le personnage de Mélanie Laurent et celui d'Ewan McGregor, etc.) qui émaillent cette chronique douce-amère finalement assez juste. Pas d'erreur de débutant donc...

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