Your Highness (Votre Majesté) (2011) de David Gordon Green
”Epic fail”
-273,15 °C c’est le zéro absolu. Votre Majesté, c’est la même chose pour le cinéma/l’humour/la comédie/tout ce que vous voulez. On sait grâce à Natalie Portman qu’il y a désormais pire que d’indiquer babylovedu93@hotmail.com comme adresse e-mail de contact sur son CV : inscrire Sex Friends, Votre Majesté et Thor comme les plus récentes de ses expériences professionnelles. Juste au dessus de Black Swan, ordre antéchronologique oblige. Just sayin’…
Drive (2011) de Nicolas Winding Refn
”On the road again. And again. And again. And again…”
”There’s violence, there’s french pop music, there’s romance, there’s Ryan Gosling and it’s only 90 minutes.” C’est comme ça que Nicolas Winding Refn a présenté son film aux spectateurs de l’avant-première parisienne dans une prestation qui lui a pris moins de temps qu’il ne lui en aurait fallu pour décliner son état civil. Il a oublié de dire que la relative indigence du scénar – digne d’une production Europa – est compensée par une mise en scène d’une beauté et d’une élégance à couper le souffle. Sortie le 5 octobre : save the date!
Bridesmaids (Mes meilleures Amies) (2011) de Paul Feig
”You’re like the maid of dishonor!”
Paul Feig, c’est un peu le Marcel Proust de la comédie US. Il étire à l’envi ses scènes comiques au point que ça fasse souvent retomber le soufflé (la guerre des micros à l’engagement party, l’avion, etc.) Heureusement pour lui, Kristen Wiig figure dans son casting. Et que ce soit dit, Kristen Wiig est l’Américaine la plus drôle depuis Sarah Palin. Word.
Cowboys & Aliens (Cowboys et Envahisseurs) (2011) de Jon Favreau
”Wilde Wilde West” Nicolas L.
Un blockbuster (Keaton) estival par le réalisateur de la saga Iron Man, adaptation d’un roman graphique dont l’idée vient probablement d’une discussion de type “hey, ce serait trop cool si [insérer idée saugrenue ici]”. On repassera pour la finesse. Autrement, c’est distrayant et ILM fait le boulot. En bonus, le sous-texte “passage de témoin” entre Harrison “Papy Indy” Ford et Daniel “James Poutine Bond” Craig. Ah oui : Olivia Wilde. I rest my case.
Captain America: The First Avenger (Captain America: First Avenger) (2011) de Joe Johnston
”Ohé ohé capitaine abandonné…” (Gold, Capitaine abandonné)
Un type qui passe de chips à pomme de terre + un méchant “Vache qui rit” au crâne rouge + un salut nazi à deux bras + un costume ridicule avec un splendide A sur le front + une absence de personnalité + une conversion 3D inutile = 140 M$. Avoir un bouclier aussi passionnant que le bouclier fiscal, ça n’a pas de prix. Pour tout le reste, il y a Marvel, et pour encore très longtemps : “If a head is cut off, two more will take its place."