Nota bene (Jerry’s) : ce billet ne concerne en aucune façon une illustre marque de crèmes glacées, même si je ne dirais pas non à quelques cuillérées de ‘Cookie Dough’ là, maintenant, tout de suite. Mais je ne peux pas et taper et manger : mon numéro de Sécurité Sociale commençant par un 1, je ne suis pas multitâche… Not fair!
Début 2012, je découvre – enfin – Fanboys, comédie US sur une bande de geeks qui se met en tête d’offrir à l’un de ses membres condamné par un cancer une projection avant sa sortie de l’épisode I de Star Wars : la Menace fantôme. Il s’agit d’une œuvre maudite (Fanboys, pas Star Wars, même si…) qui aurait dû sortir en 2006 avant d’être charcutée par la Weinstein Company avant d’être repoussée à moult reprises jusqu’en 2009. Bon, quiconque a vu le catastrophique premier volet de la prélogie va nécessairement esquisser un sourire narquois à la lecture de ce pitch, mais difficile de savoir ce que va donner un film avant de l’avoir vu. Oui, je lis dans vos pensées et vous avez raison : les prods Marvel récentes sont l’exception confirmant cette règle. Bref, là n’est pas le propos, d’autant que l’on parle ici de cinéma…
J’ai trouvé Fanboys très sympathique et ça a touché ma corde sensible de geek fan de Star Wars, celle-là même qui regarde encore avec émotion l’album Panini complet (!) de la saga acheté à l’époque de la sortie de l’édition spéciale de la trilogie originale (et originelle).
Voilà pour la digression, car la véritable raison pour laquelle j’ai privilégié le blog au pot de glace est que l’une des scènes-clés de Fanboys est illustrée par une jolie ballade qui m’a immédiatement plu. Si bien que j’ai mis le film sur pause, utilisé le Shazam du pauvre (mes doigts + un ordinateur connecté à Internet + un moteur de recherche) pour découvrir que le titre du morceau était “Fair” et que son auteur n’était nul autre… que le groupe Remy Zero ! Ceux-là même qui braillaient l’inénarrable “Saaaaaave me” qui servait de générique à Smallville, teen show sur la jeunesse romancée de Superman diffusé il y a une décennie et que tout être humain de sexe masculin (et pas que) suivait pour les beaux yeux de Kristin Kreuk. Retomber sur Remy Zero 10 ans plus tard, it’s a small world after all… Les années ont passé et la supplique plaintive a laissé place à une ligne de gratte lancino-mélancolique et à une voix poignante. Ces notes, je voyage avec, je vis avec, je rêve avec, j’écris en ce moment-même avec… Il m’arrive de me réveiller avec, et parfois la première chose que je vois ensuite ce sont ses yeux bleus… Et c’est beau. Comme une question qui n’appelle pas de réponse… So what if ou catch me, where would we land?
Bonjour !
Merci beaucoup de m'avoir fait découvrir cette chanson ! Elle ne rentrera sans doute pas dans ma playlist mais je dois avouer qu'elle est jolie !
En tout cas, quel plaisir (et quelle surprise) de voir ici le nom de Smallville. Cette série a bercé mon adolescence et je dois avouer que la belle Kristin Kreuk n'y est pas innocente, bien au contraire !
Au delà de l'histoire, ce qui m'a marqué dans la série, ce sont les musiques présentes dans chaque épisode. Depuis quelques temps, j'essaie de les retrouver et je tombe parfois sur quelques perles.
Par exemple, j'ai découvert le groupe Lifehouse dont certaines chansons sont présentes dans les premiers épisodes. Maintenant certaines d'entre elles me suivent partout. Si vous en avez l'occasion, essayer d'écouter "You And Me", "Everything", "Storm", "Blind" ... Ce sont mes "Fair" à moi !
Sur ce, je vous laisse et vous remercie pour votre site qui nous remplit de bonheur et d'émotions.
Continuez ainsi !
GuillOM73.
Bonjour "GuillOM",
Merci pour le message, les compliments...
Je vois que l'on a à peu près les mêmes références : j'ai découvert Lifehouse de la même façon, bien que je ne connaisse pas "Storm" et "Blind" que je vais aller écouter prochainement. Finalement, cette série assez moyenne aura eu une utilité !
À bientôt !