La nomenclature des coupes d’Europe de football ressemble beaucoup à la gamme de la marque aux chevrons : C1 et C3 sont respectivement les petits noms des actuelles Ligue des champions (ex-Coupe des clubs champions européens) et Ligue Europa (anciennement Coupe UEFA) tandis que la C2 désigne feue la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, disparue en 1999. Mais je vous parle là d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. À moins d’être supporters du PSG, le club de la capitale l’ayant remportée en 1996, s’offrant ainsi un ticket pour la finale de la Supercoupe d’Europe ; trophée qui opposait le vainqueur de la C1 à celui de la C2 en match aller-retour. Cette année-là, c’est la Juventus qui était l’adversaire de Parisiens qu’elle avait piétinés au Parc lors de la première manche (1-6). Une raclée qui avait inspiré une séquence mémorable aux Guignols de l’info : un Denisot dépité raillé par un Luis Fernandez hilare dont le fou-rire atteignit son paroxysme lorsque PPD évoqua le match retour qui restait à disputer. Au-delà de la plaisanterie, la question se pose : comment jouer une rencontre supplémentaire lorsque l’on est totalement démobilisé et abattu par un résultat précédent spectaculairement défavorable ? Où trouver la force de jouer une petite finale pour le Brésil de Scolari après l’affront allemand ? Comment réunir les ressources nécessaires à défier des Néerlandais encore plus motivés qu’à l’idée d’envahir un camping de l’Hexagone ?
Nous sommes le jeudi 10 juillet 2014. Il y a 4 ans jour pour jour avait lieu la petite finale du Mondial sud-africain entre l’Uruguay et l’Allemagne en préambule de la finale Pays-Bas/Espagne. Cette année, Allemands et Bataves ont inversé les rôles : les temps changent… Pas la gratuité. Voici le programme de ce match pour la 3è place.
BRÉSIL/PAYS-BAS
LA GROSSE COTE : en euros, le montant de la masterclass de Xavier Dupont de Ligonnès que Fred va devoir suivre en accéléré dès la fin de la compétition…
À tantão…
