Cahier de Mondial 2018 – Entrée #33 : “Émois d'un mois…”

Il fallait bien que ça arrive… 14 juin – 15 juillet, le compte est bon. 32 jours, autant d’équipes, 64 matchs, 169 buts, des hectolitres de sueur, de larmes et de seum belge, des exters de Modrić, des boulettes sans couscous, des Coupes en carton dans les tribunes, des coupes en carton sur la pelouse, Football's coming home, des montres qui vibrent, des cœurs qui vibrent davantage, des rêves échoués sur des montants, des joies brisées par le VAR, Football's not coming home, des sourires sous la pluie… Le monde s’est arrêté de tourner pour regarder le Telstar 18 prendre le relais : choyé par le pied gauche de Cheryshev, boxé par les poings de Lloris, observé par les yeux de de Gea… Moins bon élève qu'il y a 4 ans, j'ai tout de même suivi les pérégrinations de la colo estivale quadriennale, de Besse-et-Saint-Anastaise à Pigalle en passant par Bruxelles. J'ai bleui un nombre de pages que j'ai cessé de compter, consigné des calembours foireux dans des carnets sans spirales, sur des feuilles volantes pliées en 4 domiciliées au fond de mes poches, le tout pour faire des blagues sur Internet. Quelle vie...
Je n'ai toujours pas l'esprit de synthèse, mais à l'image de l'exercice 2014, je vais tâcher d'articuler mes souvenirs autour de l’axe un but / un joueur / une équipe / un match.
Pour le but ► SECOND POTEAU PAVAAARD, évidemment. What else? Plus que la beauté du geste, c'est le catalyseur du tournoi des Bleus, le moment où j'ai acquis la certitude que rien ou presque ne pourrait plus arriver à ce groupe.
Plutôt qu'un joueur, une doublette ► N'Golo Kanté et Paul Pogba. Coutumier du fait, le premier a couvert les 3/4 de la planète ainsi que la face cachée de la Lune tandis que son acolyte s'est déparé de sa nonchalance pour devenir le métronome du milieu français, réalisant un Mondial de patron, auteur de plusieurs transmissions de très haute volée - le jeu de mots est absolument intentionnel.
Une équipe ► la Croatie. Honneur aux vaincus (et gloire aux vainqueurs) ! Beau jeu, beaux joueurs, grinta... tombée les armes à la main devant le pragmatisme et le réalisme froids du futur double champion du monde. Bon, ça fait un peu long comme épitaphe...
Un match ► cette dinguerie de France/Argentine ! Le grain de folie d'un Mondial presque trop maîtrisé. 7 buts, des courses folles, des retournements de situation et des demi-volées de l'espace. Et dans l'espace, on entend au moins Grégoire Margotton crier...
Tout augmente, paraît-il. Si l'adage a quelque vérité, sans doute une image vaut-elle davantage que 1000 mots à l'heure qu'il est. Raison de plus pour me taire et vous laisser profiter de quelques vignettes, souvenirs épars d'une jolie parenthèse estivale. Ah, une dernière chose, si d'aventure quelqu'un avait le 06 de la supportrice du Costa Rica (photo #13), faites signe. Ce n'est pas pour un ami.
Je file, до свидания...


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